À l’Ile Maurice, ce petit coin de paradis situé dans le village de Pamplemousses, est appelé « jardin de Pamplemousses »,et se présente comme une attraction touristique populaire. Le jardin botanique Sir Seewoosagur Ramgoolam est le premier de son genre créé dans le monde. Comme l’indique son nom le jardin se trouve dans le village de Pamplemousses, dans le nord de l’Ile, et le plus ancien jardin botanique de l'hémisphère sud. Le jardin de Pamplemousses est surtout très connu pour son long étang de nénuphars géants. Le jardin fut construit par Pierre Poivre (1719 - 1786) en 1770 et cet espace vert s’étendant sur 37 hectares qui regorge de vrais trésors dont le château Mon Plaisir, des plantes endémiques, des arbustes mesurant plusieurs mètres, des épices et mêmes des parcs de tortues et de cerfs. Par ailleurs, il détient un rôle de conservatoire botanique et horticole, hérité de son histoire. Lorsque l’île Maurice se trouvait sous l’occupation française, le jardin fut d’abord été potager, puis un lieu d’acclimatation pour le poivre de Mahé, le cannelier de Malabar ou le manioc du Brésil.
Un vrai coffre-fort, le jardin fut, en premier lieu, la propriété du gouverneur Mahé de Labourdonnais, puis racheté et fondé par le botaniste Pierre Poivre en 1767. C’est ce dernier qui y introduit des épices et du bois d’ébène, entre autres à L'Ile Maurice. Grâce à lui, le jardin compte 85 variétés de palmistes en provenance d’Asie et d’autres pays tropicaux. On y retrouve aussi le talipot, qui ne fleurit qu’une fois dans sa vie, et toute une multitude de plantes qui rendent cet espace verdoyant et attirant.
Le jardin a été successivement connu sous le nom de Jardin de Plaisir, Jardin des Plantes, Le Jardin National de L’Île de France, Jardin Royal, Jardin Botanique des Pamplemousses, et pendant la colonisation britannique, Les Jardins Botaniques Royaux de Pamplemousses. Dès le 17 septembre 1988, le jardin porte le nom de « Jardin botanique Sir Seewoosagur Ramgoolam », similaire au jardin botanique SSR de Curepipe.
Vous ne pourrez pas manquer les espaces d’eaux où vous verrez les nénuphars géants d’Amazonie. En plus de ses nénuphars géants, le jardin propose également des épices, des ébènes et 85 variétés de palmiers d'Amérique centrale, d'Asie, d'Afrique et des îles de l'océan Indien. De nombreux arbres ont été plantés par les dirigeants du monde et la royauté, y compris la princesse Margaret, la comtesse de Snowdon, Indira Gandhi, François Mitterrand et Robert Mugabe.
Le jardin, qui couvre maintenant une superficie d'environ 62 acres, était destiné au colonel P. Barmont. Ce dernier l'a vendu le 3 janvier 1735 à Claude N. de Maupin, un surveillant dans la Compagnie des Indes. Par la suite, il y a eu plusieurs autres propriétaires.
L'origine du jardin botanique de Pamplemousses peut être attribuée au premier gouverneur français de l'Île Maurice, François Mahé de Labourdonnais. À l’époque sous l’occupation française, l’île était connue sous le nom d'Île de France. En 1735, Labourdonnais achète la propriété Mon Plaisir et crée un potager pour fournir des produits à sa famille et aux passagers des navires qui débarquaient sur l'île. Le jardin de Pamplemousses abrite l'une des collections botaniques les plus anciennes et les plus remarquables sous les tropiques.
Le jardin de Pamplemousses a également servi de pépinière pour la plantation et l'acclimatation de plantes importées, principalement d'Europe et d'Orient. Le manioc fut parmi les premiers à être introduit pour fournir de la nourriture aux esclaves de l'île.
En 1739, la Compagnie française des Indes orientales prend possession de Mon Plaisir. Ils plantent alors des mûriers à travers la propriété, dans l'espoir d'établir une industrie du ver à soie. Par la suite, les mûriers ont été remplacés par une plantation de bois noir (Albizia lebbeck). En effet, son charbon pouvait être utilisé dans la fabrication de la poudre à canon ; utile pour défendre l’île contre l’ennemi.
Après deux visites à l'Île de France, Pierre Poivre fut nommé Intendant de l'île en 1767. Il était le créateur du jardin actuel. En plus d'une pépinière pour l'acclimatation de la muscade et des clous de girofle, il a également rassemblé de nombreuses plantes d'autres régions. C'est grâce à Pierre Poivre, qui a consacré sa vie et la majeure partie de sa fortune personnelle à la création du jardin, que Pamplemousses s'est fait connaître des naturalistes et a acquis la renommée mondiale qu'elle a conservée depuis.
Le vaste bassin, qui mesure 93 mètres de long, fait la beauté du jardin de Pamplemousses. On y trouve des nénuphars Victoria Amazonia (waterlilies) qui proviennent d'Amazonie. De 60 à 80 cm de diamètre, cette plante aquatique offre des fleurs de couleurs rose et blanc. Les fleurs des lotus atteignent, elles, les 150 cm.
Au milieu du siècle dernier, l'industrie du sucre s’était développée rapidement et les jardins offraient un site approprié pour l'introduction de nouvelles variétés de canne à sucre provenant d'autres parties du monde. Dr. Charles Meller, l’un des directeurs du jardin, a été envoyé en Australie et en Nouvelle-Zélande pour apporter de nouvelles variétés de cannes. Malheureusement, il est décédé au cours du voyage.
Lorsque l'épidémie du paludisme a frappé l’Île Maurice en 1866, une grande partie du jardin a servi de pépinière à la production de milliers d’eucalyptus. Ils ont été introduits dans le but de contrôler la maladie en asséchant les marais du pays, les lieux de reproduction des moustiques.
En sus de sa vaste collection de plantes, le jardin inclut aussi plusieurs monuments de grande valeur.